J’aurais du me poser des questions déjà quand, sur les bancs de l’école, je répondais « rien » à la question « Tu veux faire quoi comme métier quand tu seras grande ?« . Réponse qui, cela va de soi, soulevait l’hilarité tant chez mes chers camarades de classe que chez la maîtresse elle même !
Et ben voilà, nous y sommes : je suis grande, et qu’est-ce que je faire comme métier ? Rien !! Oui, bon, c’est pas complètement vrai j’avoue… Passer mon temps à écrire des articles pour vous chers lecteurs, ça je le fais de bon cœur (et avec des rimes en prime !). Je prends aussi plaisir à poursuivre mon premier métier : graphiste. Mais si les questions financières ne se posaient pas, je plongerai à plein temps dans la glandouille !
J’ai eu la chance le malheur d’avoir été licenciée économique par le passé et d’avoir fait partie des assistés de ce pays. Et bien, même avec toute la volonté du monde, pas facile de ne pas culpabiliser de se lever à midi tous les jours pendant 4 mois ! Chaque fois que vous rencontrez quelqu’un et qu’il vous demande ce que vous faites dans la vie : « Heu… j’ai été licenciée économique… », on vous répond du tac au tac « Oh, merde alors, je suis désolé… ». Mais mec, ça va ! Je viens pas de perdre ma mère ! Je suis juste payée à rien foutre, pas de quoi être désolé !!
Alors outre un petit coup de gueule de feignasse, je veux décomplexer celles ou ceux qui, comme moi, prônent la non carrière. Nan mais qu’est-ce que c’est que cette mode qui décrète que, pour être une vraie femme tendance de ce 21ème siècle, il faut se vernir les ongles, porter un blaser et faire carrière ?! Rien à foutre moi de ma carrière !! Je rêve de rester chez moi, de préparer des tartines de confiture pour le goûter des mioches et de faire les carreaux par un bel après midi ensoleillé. Et toc !