Pendant longtemps, j’ai refusé de prendre un caddie quand j’allais au super-marché.
D’abord, on est étudiant… Et avec un budget de 4,58€ / semaine, le fameux panier à roulette est bien suffisant pour transporter le paquet de pâtes et la boîte de thon qui va avec. Et puis, les premiers salaires tombent, le panier se rempli, et déborde. Vient alors à la rescousse la jolie poche* Carrefour pour y fourrer tout ce qui ne rentre pas dans le panier. Mais même si ça devient de plus en plus compliqué, de plus en plus lourd, de moins en moins pratique, rien à faire : je ne m’abaisserai pas à ressembler à la ménagère ou la mère de famille, qui achète ses Petits Filous par palette, en me dotant de l’illustre caddie !
Et j’ai fini par craquer…
La trentaine dépassée, c’est le confort qui prend le pas sur le style. Plus rien à carrer des apparences. Il m’arrive de faire mes courses en jogging, les cheveux gras et pas coiffés alors le p’tit bonus « caddie », on n’est plus à ça près !
C’est alors que la magie opéra !
J’ai redécouvert les joies du charriot à cou-courses, comme quand j’avais 8 ans…
…Mais vraiment comme quand j’avais 8 ans !!
Marina Gri-Bouille 